• la seime

    = Fente de la paroi

     

    Cause : Corne fragile, on en compte 2 types :

    • Seime de pré (pied long, mal entretenu)

    • Seime de travail ou de ferrure. Influence de l’alimentation et de l’entretien des pieds.

    Symptômes : Dans la marche, la fente s’écarte lorsque le pied est à l’appui et se resserre pendant le soutien, ce qui occasionne des pincements de chair.

    Traitement : Barrer la seime pour l’empêcher de monter plus haut.

    Il est possible de l’agrafer et de combler la fente de résine.

    Prévention : Entretenir correctement les pieds : parage au pré, ferrure au travail, graisser la corne trop sèche.


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  • traumastisme oculaire

    Affection aiguë. Cornée éraflée ou légèrement blanche, conjonctivite rouge, gonflée, l’œil se ferme légèrement, sensible à la lumière, douloureux, larmoiement. La paupière peut également être abimée.

    traumastime oculaire

    Soins : Nettoyer au DACRYOSERUM ou avec la salive du cheval ! Si petite lésion, appliquer un antibiotique local jusqu’à complète guérison. Protéger l’œil. L’application d’ATROPINE 1% en collyre au un effet antalgique, si l’œil est en myosis (pupille très petite). Si lésion plus vilaine, avec risque de corps étranger, ou non amélioration après 24 heures de traitement, faire appel au véto (risque de fluxion périodique).

    Prévention : attention aux galops en sous bois !


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    1. les gonfles
    les gonfles

    Cause : inflammation cutanée due au frottement du harnachement. Localisée le plus souvent sur le dos, au passage de sangle, au garrot, à la nuque.

    Œdème plus ou moins étendu (taille d’une pièce de monnaie à celle d’une orange), douloureux, chaud

    Soins : Application d’une solution d’eau salée saturée en massant délicatement 10 à 20 min.

    Alphachimotripsine, synthol gel.

    Modification du harnachement : le plus important est d’arrêter les frottements. Le gonflement peut se résorber en 24H.


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  • Vices rédhibitoires

    Un vice est un défaut du bien acheté. . Pour les chevaux, ânes et mulets, ces vices sont au nombre de 7. Ils font l’objet d’une liste à l’article R213-1 du Code rural. Seul le vétérinaire est compétent pour établir un diagnostic et déceler un vice rédhibitoire sur les animaux domestiques

    Les délais : Pour intenter une action et faire établir un diagnostic sont extrêmement court, la personne dispose que de 10 jours (l’article R213-5) suivant la livraison de l’animal. Par dérogation, le délai est porté à 30 jours dans les cas d’uvéite isolée ou d’anémie infectieuse.

    Si l’acheteur est toujours dans les délais, une entente à l’amiable est toujours possible en droit, il est conseillé de faire appel au conseil d’un avocat qui saisira le Tribunal d’instance territorialement compétent qu’elle que soit la valeur du cheval (art R321-7 Code de l’organisation judiciaire

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    Les 7 vices rédhibitoires (BIFTECA pour mieux sans souvenir).

    1) Boiteries anciennes et intermittentes :

     Diagnostic : Irrégularité des allures due à une lésion ou un trouble mécanique. Boiterie présente à chaud ou à froid.

     Observations: L’antériorité de la boiterie (à la vente) doit être confirmée. Selon la nature de la boiterie, s’appuyer sur les contrôles radiographiques.

     2) Immobilité

     Diagnostic : Incoordination de l’appareil locomoteur.

     Observations: Diagnostic délicat. Souvent suite à des troubles méningo – encéphaliques

     3) Fluxion périodique uvéite isolée.

     Diagnostic : Affection de l’œil, dégénérative, entraînant la cécité.

     Observations: La maladie évolue par accès se produisant régulièrement.

     4) Tic avec ou sans usures des dents.

     Diagnostic : Tic se produisant avec ou sans appui. Lorsque c’est le cas, le cheval mord se qui entraîne une usure prématurée des dents et avale de l’air (aérophagie).

     Observations: Ce tic est souvent reproduit par les autres congénères. « la danse de l’ours » n’est pas un vice rédhibitoire, mais un tic d’ennui

     5) Emphysème pulmonaire :

     Diagnostic : Pathologie de l’appareil respiratoire profond (alvéoles pulmonaires) Toux caractérisque.

     Observations: Attention à la condition d’hébergement des animaux et à la qualité des aliments secs distribués, ils peuvent déclarer cette pathologie.

     6) Cornage chronique

     Diagnostic : Bruit caractérisque, lors de l’inspiration, due à la paralysie du muscle dilatateur du larynx

     Observations: Il en résulte une baisse des capacités respiratoires lors de l’exercice et des bruits anormaux audibles parfois même au repos dans les cas les plus graves

     7) Anémie infectieuse des équidés

     Diagnostic : Maladie virale, Amaigrissement, fièvre intermittente. Mise en évidence par test de Coggins

     Observations: Infection parfois inapparente.


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  • entorse-tendinite-claquage

     

     ENTORSE 

     

    Lésion douloureuse d’une articulation, suite à une distension violente de la capsule articulaire.

    Entraîne une boiterie plus ou moins aiguë.

    Examen : Chaleur, déformation (rarement visible lorsque cela vient de se produire), douleur à la palpation et surtout à la flexion de l’articulation concernée.

     

    TENDINITE

    Lésion douloureuse d’un tendon ou d’un ligament, suite à un excès d’étirement (micro rupture d’un tissu fibreux constituant le tendon)

    Les structures les plus fréquemment touchées sont les fléchisseurs profonds et superficiels et le ligament suspenseur du boulet.

    On procédera au même examen. Une plus ou moins nette déformation est visible sur la structure atteinte. Douleur à la palpation et à la mobilisation du boulet.

     

    CLAQUAGE

    Rupture partielle ou totale d’un muscle (lésion musculaire). En phase aiguë, un œdème très important se développe et limite l’identification exacte de la structure lésée. Lors de rupture totale, le boulet se retrouve au sol (très grave et assez exceptionnel).

    Soins :

    En toute première intention : arrêt et bain d’eau froide de 10 à 30 min, poche de glace si possible (pour empêcher l’œdème de s’installer). Faire des compresses d’argile et des bandages avec de l’eau blanche (le soir). Bains d’eau froide tous les jours.

    Mise au repos obligatoire. Au box 3 semaines minimum. Seule l’immobilisation du membre peut permettre une bonne cicatrisation.

    Si le cheval est gardé au box, administration d’anti- inflammatoire (EQUIPALAZONE, KETOFEN) durant la première semaine (attention, risque de gastrite chez les chevaux à l’estomac fragile)

    Si on veut présenter le cheval au véto, le faire avant de débuter le traitement à l’équipalazone

     

    Prévention :

    Ce type d’accident survient lorsque l’on demande un effort violent sans échauffement. Donc toujours. Démarrer au pas pendant une bonne ½ heure. De longs bains de pied dans les rivières au cours de la randonnée feront toujours le plus grand bien. Attention aux galops en terrain accidenté ! Le travail en terrain profond fatigue davantage les tendons, il vaut mieux alors avancer au pas !.


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